Mme Firmin Le Bodo et M. Viry nous ont interrogés sur l'éventualité d'un transfert de charges et sur les garanties financières dont la proposition de loi est assortie : comment pouvons-nous assurer la pérennité du montant annoncé et son inscription dans le projet de loi de finances ?
Il ne s'agira pas d'un transfert : les conseils départementaux sont déjà compétents en la matière et l'État prendra toute sa part à leurs côtés. Je le répète : 60 millions d'euros seront mobilisés chaque année, soit 48 de plus qu'aujourd'hui, pour accompagner la sortie de l'aide sociale à l'enfance. L'État fera, par ailleurs, appel à l'ensemble des acteurs concernés pour permettre aux jeunes d'accéder au droit commun. Ces 60 millions d'euros seront probablement inscrits au programme 304 du prochain projet de loi de finances – nous en reparlerons donc le moment venu – , de sorte que le dispositif soit opérationnel dès le 1er janvier 2020, quoi qu'il advienne du parcours législatif de la présente proposition de loi, dont nous espérons qu'elle sera inscrite à l'ordre du jour du Sénat dans les meilleurs délais.
Mme Biémouret comme M. Viry nous ont questionnés sur le calendrier, jugé difficile à comprendre, peu lisible. Il se passe beaucoup de choses, nous dit-on en effet ; réjouissons-nous en, car il est bon que tout le monde se saisisse du sujet.