Cet amendement demande au Gouvernement de remettre au Parlement un rapport sur l'opportunité de porter à moins de 26 ans la limite d'âge mentionnée au cinquième alinéa de l'article L. 222-5 du code de l'action sociale et des familles, ce rapport évaluant le coût quantitatif et qualitatif que représenterait cette prise en charge étendue aux jeunes de moins de 26 ans.
En effet, 25 ans est l'âge moyen de l'accès à l'autonomie, cette notion intégrant à la fois l'entrée dans la vie active, la formation du couple et l'arrivée d'un premier enfant, étapes qui sont souvent à l'origine du départ du domicile parental et de l'entrée dans un logement autonome. Cet âge moyen tend à augmenter, comme le montrent toutes les études sociologiques et statistiques relatives à l'autonomie des jeunes.
Nous souhaitons donc, avec cet amendement, mettre à l'expérimentation l'extension de la limite d'âge de prise en charge des majeurs vulnérables prévue par la proposition de loi. Il nous semble en effet préjudiciable au principe d'égalité de demander aux jeunes issus de l'aide sociale à l'enfance d'être autonomes à 21 ans alors que les autres le sont, en moyenne, à 25 ans.