Vous dites que c'est une affaire complexe, que le statut de la fonction publique suppose l'exercice de certaines missions sensibles, ce qui appelle une approche du numérique différente de celle que l'on a dans le secteur privé, mais tout cela, vous en conviendrez, ne doit pas nous empêcher de réfléchir à la question. Je récuse les termes de la réponse : nous devons être extrêmement allants dans ces domaines. La question du numérique est devant nous – et même derrière nous pour certains –, et il serait un peu gênant que nous n'ayons pas, dans ce texte, une réflexion partagée. Le fait que le sujet soit complexe plaide précisément en faveur d'une réflexion. Je partage donc l'avis de ma collègue : nous plaidons pour l'adoption de cet amendement, de sorte que le sujet soit vraiment sur la table et que nous y réfléchissions ensemble.