Je ne partage pas l'argument avancé par la rapporteure qui prône une organisation qui n'aurait qu'une seule tête. C'est d'ailleurs un travers que l'on retrouve tout au long de ce texte : au nom de la rationalisation et de la simplification, il tend à casser des initiatives décentralisées. C'est notamment le cas à l'article 2, lorsque vous permettez au président du Conseil supérieur de la fonction publique d'État, autrement dit le ministre de la fonction publique, de se dispenser de demander l'avis du CSFPT. Sous couvert de simplification, on sent bien la volonté recentralisatrice qui transparaît dans ce texte. Je ne sais même pas si cela facilitera la vie de la direction générale de l'administration de la fonction publique (DGAFP). Pourquoi ne pas accepter que les collectivités locales continuent à s'administrer librement ? Je vous parle, monsieur le secrétaire d'État, des collectivités qui ont leur propre CAP et qui n'ont jamais réclamé la suppression de cette instance de dialogue.