Même avis que la commission. J'insiste sur les excès qui ont suivi la mise en oeuvre de dispositifs d'assouplissement de la DPI, tout en saluant les propos très justes de Damien Abad. Le problème clé, s'agissant de la DPA et de la DPI, réside dans le caractère ridicule des montants engagés – cités, notamment, par Mme Rabault – au regard de la production agricole française : on parle de dizaines de millions d'euros là où les chiffres d'affaires globaux de l'agriculture française atteignent des milliards d'euros. C'est donc totalement hors de portée. La question clé ce n'est pas l'avantage fiscal associé à la DPA et à la DPI – que l'on pourra, sans doute, toujours améliorer – ; c'est le système assurantiel et, derrière, la garantie de l'État.