Dans son amendement Damien Abad insiste sur la question des bâtiments d'élevage. De fait, c'est un facteur majeur de compétitivité et une vraie difficulté pour l'agriculture française. Nous avons en effet un parc de bâtiments vieillissant si on le compare à celui de nos concurrents en élevage. Par exemple, les éleveurs néerlandais, danois, espagnols et maintenant allemands disposent de bâtiments autrement plus modernes. Dans les réflexions que vous engagez – je salue d'ailleurs votre engagement, monsieur le ministre – , il faut absolument penser à des dispositifs favorisant l'investissement dans les bâtiments. Peut-être y a-t-il eu, à un moment donné, un excès d'investissements mécaniques, je veux bien l'admettre : c'était l'une des critiques que l'on portait à la DPI. Mais, en tout état de cause, les bâtiments d'élevage constituent le facteur majeur de compétitivité ; ils ont également partie liée à l'environnement et aux conditions de travail. Il est indispensable que nous progressions en ces domaines.