Le courage, c'est aussi de regarder les choses en face et de préparer l'avenir. Parlons donc de l'école. Je suis, par mon histoire personnelle, un pur produit de l'école publique. Deux fois fils de prof, je dois une bonne partie de ce que je suis à mes maîtres, à leur attention, à leur persévérance et à leur capacité à m'inspirer.
Nous connaissons tous le dévouement des enseignants, la passion qui les anime et le rôle qu'ils jouent pour nos enfants. Et pourtant, toutes les études le démontrent : nous formons très bien les très bons, mais nous creusons les inégalités et le niveau moyen de nos élèves n'est pas à la mesure de notre grand pays. Notre système laisse sortir chaque année encore près de 100 000 jeunes sans qualification. Nous dépensons bien moins que nos voisins dans le primaire, où pourtant tout se joue. Nous dépensons bien plus que les autres pays pour le lycée, notamment parce que notre système est rigide et conçu autour du baccalauréat, mais nous conduisons 60 % – 60 %, mesdames et messieurs les députés ! – de bacheliers à l'échec en licence.
Le 05/07/2017 à 19:44, Laïc1 a dit :
"mais nous conduisons 60 % – 60 %, mesdames et messieurs les députés ! – de bacheliers à l'échec en licence."
Sans parler de ceux qui réussissent dans des filières bidons qui ne mènent à rien.
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