Trouver une assiette commune, un taux commun compris entre 20 % et 25 % ainsi qu'une clé de répartition de l'impôt sur les sociétés permettrait de taxer les bénéfices des GAFA à l'échelle européenne. Nous pourrions éventuellement travailler avec les autorités américaines. Nous ferons le point dans deux ans, monsieur le ministre, si vous-même et nous tous sommes encore là ! En tout état de cause, on ne peut pas continuer ainsi.
On peut se consoler en constatant que même les autorités américaines commencent à s'inquiéter. Nous avons résolu le problème des fonds non déclarés détenus par des résidents français et plus largement européens en Suisse grâce aux autorités américaines, qui ont menacé les banques d'une interdiction d'exploitation. Celle-ci constitue selon moi le seul moyen d'obliger les GAFA à se mettre à table. Si on les menace d'une interdiction d'exploitation en Europe comme en Amérique du Nord, alors ils se mettront à table.