Ma question s'adresse plus particulièrement au ministre de l'agriculture et porte sur la séparation entre les missions de vente et de conseil des produits phytosanitaires.
Pour utiliser moins de glyphosate, il faut en effet moins en prescrire. Or, pour moins en prescrire, il faut être bien conseillé, dans le cadre d'un diagnostic global sur l'exploitation agricole. Les chambres d'agriculture sont au contact du terrain et des utilisateurs. Or, ce conseil, délivré par des conseillers qualifiés et destiné à orienter la consommation du glyphosate, aura un coût : 3, 4 ou 5 euros à l'hectare.
Les chambres d'agriculture seront-elles missionnées et rémunérées pour accompagner nos cultivateurs dans la réduction du glyphosate ? Elles doivent prévoir le recrutement de personnels qualifiés dans leur budget prévisionnel. Elles ont besoin d'une vision claire et d'une orientation générale pour l'avenir.