Oui et non. Nous sommes très surpris de constater, dans certains pays émergents, que les processus de production sont plus économes en énergie qu'en France. Dans le scénario négaWatt, nous n'avons pas vraiment évalué cette empreinte carbone. Cette évaluation est très complexe, car elle demande de bien connaître les processus de production et de connaître précisément les pourcentages d'importation en fonction des pays. En revanche, nous avons essayé d'évaluer les conséquences, en termes d'augmentation d'énergie, d'une relocalisation de l'activité en France, avec des techniques et un mix énergétique performants.
Dans les accords internationaux, nous parlons de la réduction de GES, et non de l'empreinte de chacun des pays. Si demain, par exemple en 2040, nous nous préoccupions de cette empreinte carbone, cela changerait beaucoup la donne pour nos pays développés.