Cet amendement posait des questions intéressantes. Le morcellement est l'une des réalités de la forêt française, malheureusement, si je puis dire. C'est la multitude de propriétaires forestiers qui rend difficile la construction d'une filière amont – d'autres problèmes se posent pour l'aval. Il me semblait que cet amendement, comme l'a souligné notre collègue Pellois, visait plutôt à encourager le regroupement des propriétés forestières, parfois trop morcelées.
Je voudrais par ailleurs vous poser une question sur le DEFI travaux forestiers : ce dispositif s'arrêtant le 31 décembre 2017, quelle est la position du Gouvernement pour l'avenir ? Je rappelle que ces 5 millions d'euros se sont substitués, d'une certaine façon, au Fonds forestier national – dont la dotation était de l'ordre de 100 millions à 120 millions d'euros – et qu'il s'agit du dernier outil existant pour essayer de moderniser la forêt française.