Monsieur Laqhila, les régies directes, lorsqu'elles sont dotées de l'autonomie financière et qu'elles exploitent un SPIC – service public industriel et commercial – , sont dans le champ concurrentiel, contrairement à ce qu'affirme l'exposé sommaire de votre amendement. Elles doivent à ce titre être soumises à l'impôt sur les sociétés. Je pense notamment aux régies de remontées mécaniques dotées de l'autonomie financière, dont je connais énormément d'exemples ! L'exposé sommaire ne correspond donc pas à la réalité, à moins que vous ne visiez des systèmes particuliers dont j'ignore l'existence. Votre amendement conduirait à une rupture de concurrence et à une probable qualification du dispositif en aide d'État illégale. Il heurterait toutes les modalités d'intervention de la puissance publique en matière économique. Vous me voyez par conséquent au regret d'y être défavorable.