… et la protection des activités de pêche respectueuses d'une telle biodiversité. C'est là une excellente chose, car, reconnaissons-le, entre satisfecit et lucidité, ce n'est pas toujours le cas lorsqu'il est question de biodiversité et de la protection des espèces animales ou végétales. Pour une fois qu'il en est différemment, tant mieux !
Plusieurs orateurs l'ont dit, dont M. Dumont, le relais a fonctionné entre élus nationaux et locaux – ici, à l'Assemblée nationale, de façon transpartisane – , Gouvernement – avant Didier Guillaume, avec Stéphane Travers – et élus du Parlement européen. Cela démontre que l'on peut parfaitement changer les choses, obtenir des résultats en unissant nos forces. Chacun en tirera les conséquences politiques qu'il jugera utiles par rapport aux enjeux européens. En l'occurrence, c'est bien en unissant nos forces que nous obtenons des résultats plutôt qu'en nous divisant ou, pire encore, en nous repliant chacun sur nos pays.
Sans doute les propos qu'a tenus M. Jumel sont-ils très critiques à l'égard de l'Union européenne, mais ils sont aussi, en quelque sorte, défaitistes : nous ne pourrions jamais rien y faire, les lobbies triompheraient toujours. J'ai entendu dire que la pêche électrique était fille de l'Europe libérale.