Je me félicite du climat consensuel qui règne ici ce soir pour une aussi belle cause.
Avec cet amendement, nous vous proposons d'aller plus loin, comme nous l'avions déjà expliqué dans la proposition de loi que notre groupe avait déposée, et dont Jean-Luc Mélenchon était le premier signataire.
Il s'agit d'anticiper toute évolution technique et d'interdire strictement toute méthode future – et pas uniquement la pêche au chalut – faisant usage de courant électrique, y compris à titre scientifique.
Nous proposons aussi d'élargir cette interdiction à toutes les eaux sous souveraineté ou juridiction française, soit 200 milles au lieu de 12 milles, dans la perspective où de nouvelles techniques associant du courant électrique impulsionnel seraient mises au point et utilisées dans les hauts-fonds.
Nous proposons d'élargir également cette interdiction à tous les navires battant pavillon français en haute mer – espace maritime international – puisque cette méthode contrevient aux objectifs de conservation des ressources et aux engagements français sur la scène internationale.
La disposition que nous proposons permettrait de frapper définitivement fort et de manière complète contre l'interdiction de la pêche électrique en France et sur le littoral, et plus largement sur la bande des 200 milles.
Le 09/03/2020 à 18:08, CUEFF a dit :
Vous n'argumentez pas votre proposition d'interdiction. La pêche électrique est concevable et même souhaitable dans plusieurs configurations: elle est nécessaire dans les inventaires de biotopes fluviaux pour la recherche scientifique. Elle peut être préférable au chalutage de fond classique dans la protection des fonds marins et la préservation des biotopes maritimes. Tout est question d'intensité et réglages du train de chalut. Ce débat manque singulièrement de technicité.
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