Chacun a pu exprimer, à l'Assemblée ou en d'autres lieux, à quel point l'émotion nous a envahis en voyant les flammes ravager Notre-Dame – nous étions presque surpris de constater qu'un bâtiment pouvait en susciter autant. Nous avons été quelque part rassurés devant l'intervention si efficace des pompiers.
Je crois qu'après tout cela, il y avait besoin d'une parole forte et réconfortante, porteuse d'une ambition de reconstruction. Au groupe de la Gauche démocrate et républicaine, nous attendions donc que le Président de la République porte cette parole mais très rapidement, nous avons vu, au travers de ses mots, une prétentieuse volonté de précipitation.