Pour répondre aux inquiétudes exprimées par M. André Chassaigne, je voudrais souligner que la protection des indications géographiques (IGP), intérêt offensif majeur de l'Union européenne dans ses négociations commerciales, serait très profitable à l'agriculture française. Dans le CETA, plus d'un quart des IGP protégées sur le marché canadien portaient sur des produits français. Dans les négociations en cours avec la Nouvelle–Zélande et l'Australie, l'agriculture française ne sera pas sacrifiée, au contraire, elle peut trouver des nouvelles opportunités d'exportation. De plus, ces accords commerciaux ne se réduisent pas à des accords de libre-échange. Ils promeuvent un standard en matière sociale et environnementale, dont la planète elle-même, in fine, bénéficiera. Je remercie d'ailleurs M. Pueyo pour son intervention nuancée qui reconnaît que cette résolution représente un progrès pour renforcer les normes applicables dans ces futurs accords commerciaux.