Il s'agit d'une question de Patricia Mirallès qui a dû nous quitter. L'actualité malheureuse nous rappelle que les groupes armés terroristes ont atteint les pays de l'Afrique de l'ouest en bordure de l'océan Atlantique, soit 2 000 kilomètres au sud de l'endroit où ils se trouvaient au début de l'opération Serval en 2013. La fin de la saison des pluies peut faire craindre la multiplication des incursions. Comment peut-on répondre à la mutation et à l'évolution des terroristes qui ne cherchent plus à administrer un prétendu État islamiste mais visent à interdire des territoires beaucoup plus vastes par des opérations commando spectaculaires, oeuvres de groupes épars, donc moins vulnérables. La doctrine de l'opération Barkhane doit-elle évoluer a minima sur de nouveaux théâtres d'opération, ses effectifs doivent-ils être renforcés et ses moyens accrus ? Quand la force du G5 Sahel sera-t-elle opérationnelle ?