Mme la ministre, vous avez annoncé la semaine dernière le retrait de la Task Force Wagram d'Irak après trente mois d'engagement dans la lutte contre Daech dans le cadre de l'opération Chammal. Le territoire du califat autoproclamé a pu être réduit à néant notamment grâce à l'appui de nos soldats que je tiens à saluer vivement aujourd'hui. Les interventions n'ont d'ailleurs pas suffisamment souligné que nos soldats concourent eux aussi à la paix. Le retrait de cette force ne signifie toutefois pas le désengagement de la France en Irak, le président de la République ayant annoncé la semaine dernière, après son entretien avec le Premier ministre irakien, le renforcement de la coopération militaire avec Bagdad. La France veut rester un partenaire de premier plan pour l'Irak et l'aider à renforcer sa capacité anti-terroriste, à protéger ses frontières et à réaffirmer son appareil sécuritaire. Quels moyens concrets la France mettra-t-elle à disposition pour renforcer la coopération militaire entre nos deux pays ?