Je suis engagé dans le combat politique depuis trente-cinq ans. J'ai commencé dans un mouvement de scoutisme, Europe jeunesse, qui dépendait de la nouvelle droite. Je l'ai quitté assez rapidement, dès que j'ai pris conscience des dérives de celui qui était le chef de cette tendance, Alain Benoît, pour rejoindre l'Œuvre française, créée par Pierre Sidos en 1968 et que certains ont prétendu dissoudre sans succès bien évidemment.
J'ai fait un passage d'une petite dizaine d'années au Front national (FN), au nom duquel j'ai été élu conseiller municipal à Vénissieux. J'ai participé à la campagne interne pour le congrès de Tours, pour la succession de Jean-Marie Le Pen, auprès de Bruno Gollnisch, dont j'ai dirigé la campagne. J'ai été exclu du Front national à l'arrivée de Marine Le Pen à la présidence, puisque je représentais un courant opposé à celui qu'elle incarnait. J'étais en effet opposé à sa politique de dédiabolisation qui, selon moi, nous menait dans le mur.
J'ai repris mes fonctions au sein de l'Œuvre française, dont j'ai assuré la présidence en 2012 – succédant à Pierre Sidos – jusqu'à ce que le mouvement soit prétendument dissous. Je réaffirme que je considère cette dissolution et cette interdiction comme nulles et non avenues et qu'elles relèvent de la forfaiture puisque Manuel Valls voulait faire taire un mouvement qui était opposé à sa politique.
Je suis actuellement porte-parole du Parti nationaliste français, sans aucune fonction administrative ou officielle ; c'est une fonction politique.