... pas assez loin s'agissant de la suppression de 120 000 postes – il semble regretter que cette suppression ne soit qu'hypothétique et aurait préféré que cet engagement ne le soit pas ! Si nous ne pouvons partager, sur le fond, l'ensemble de ses arguments – il s'agirait selon lui de gesticulation, de tromperie – , on ne peut néanmoins considérer que ce texte ne mériterait pas d'être renvoyé en commission, la motion de rejet n'ayant pas été adoptée.
Il paraît nécessaire de voter le renvoi en commission pour au moins trois raisons. Première raison, l'ensemble des organisations syndicales y sont hostiles, ce qui devrait nous inviter à reconsidérer ce texte. Deuxième raison, vous introduisez le ver dans le fruit du service public : M. Masson considère peut-être qu'il n'y a pas assez de vers pour rendre ce texte vertueux à ses yeux, mais nous considérons que ce projet de loi en recèle un gros, porteur d'un danger certain. Troisième raison, enfin, vous malmenez plus que vous ne transformez la fonction publique à travers ce texte. C'est pourquoi, sans partager les propos qui ont pu être tenus, le groupe Socialistes et apparentés votera cette motion de renvoi en commission.