Monsieur le président-directeur général, pouvez-vous nous indiquer quel est le coût prévisible du grand carénage, et pensez-vous que les provisions faites par EDF en vue de cette opération seront suffisantes ?
Par ailleurs, les provisions faites dans la perspective de l'arrêt des centrales nucléaires tiennent-elles compte du coût de la gestion des déchets nucléaires ?
Pour ce qui est de l'ARENH, que vous souhaitez faire évoluer, dans le cadre de la commission d'enquête sur l'impact des énergies renouvelables et sur l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique, plusieurs des personnes auditionnées ont déclaré considérer qu'au vu du développement actuel de la concurrence, on pourrait supprimer ce dispositif. Cependant, cette opération entraînerait la disparition des tarifs réglementés de l'électricité, ce à quoi nous ne sommes pas favorables politiquement. Selon vous, comment pourrait-on faire évoluer l'ARENH sans supprimer les tarifs réglementés ?
Pouvez-vous nous fournir quelques éléments permettant d'établir une comparaison internationale de la productivité et de l'efficience d'EDF par rapport aux grands énergéticiens mondiaux ? J'aimerais également savoir quelle est la part de marché d'EDF en ce qui concerne la fourniture d'électricité aux particuliers, et quelles sont les prévisions figurant dans le plan stratégique d'EDF sur ce point pour 2020 et 2021 dans l'hypothèse où l'ARENH serait conservé en l'état ?
Enfin, on sait que, du fait du caractère intermittent de la production des énergies renouvelables électriques, le recours à ces énergies a pour effet d'augmenter le coût global de l'électricité. Compte tenu de la très faible acceptabilité sociale de l'implantation d'éoliennes terrestres au sein des territoires ruraux – en raison du mitage et de la dégradation du patrimoine qui en résulte, les agriculteurs et les élus favorables à l'implantation d'éoliennes sont rares –, seriez-vous d'accord pour qu'on cesse de subventionner les éoliennes terrestres ?