Je préférais vous le dire pour que les choses soient claires.
Vous faites ensuite référence à la situation en Libye. Celle-ci est très préoccupante, parce que le scénario et la feuille de route qui avaient été proposés par les Nations unies – plus précisément par M. Ghassan Salamé – à l'ensemble des parties, et qui avaient failli trouver un aboutissement favorable à Abou Dabi à la fin du mois de mars, ont été mis en échec à la fois par une initiative du maréchal Haftar et par une initiative – ou une non-initiative – du président Sarraj.
C'est la raison pour laquelle le Président de la République a souhaité rencontrer et l'un et l'autre, afin d'appuyer l'initiative des Nations unies. Nous avons donc tenu hier à Bruxelles une réunion des ministres des affaires étrangères en vue d'inciter très fortement l'ensemble des parties à prendre le chemin des négociations, à faire appliquer immédiatement un cessez-le-feu et à parvenir à une solution politique – car il n'y aura pas de solution militaire en Libye.
Quant à la préoccupation que vous exprimez concernant les camps, j'y suis allé, monsieur Faure,...