Monsieur le Premier ministre, le cauchemar de la fin du monde n'appartient pas à nos nuits : c'est la réalité première pour l'humanité. Le changement climatique est là. La sixième extinction des espèces a commencé. Et que faisons-nous ? Rien ou presque rien. Je vous le dis solennellement : non, ce n'est pas l'histoire qui nous jugera ; ce sont les peuples autochtones qui déjà meurent du changement climatique, ces millions d'êtres humains jetés sur les routes ou mutilés par des guerres pour le partage de ressources de plus en plus rares. Eux sont en droit de nous juger, comme nos peuples, qui vont en souffrir et vivre un chaos total si l'inaction continue de prévaloir sur la raison.
Le Royaume-Uni et l'Irlande ont déclaré l'état d'urgence climatique. Notre groupe parlementaire a déposé aujourd'hui une proposition de résolution en ce sens.