J'invite mes collègues à lire la proposition de loi que j'avais déposée lors de la précédente législature. Je crois pouvoir dire qu'elle avait été soutenue sur tous les bancs, puisque la précédente présidente de la commission des affaires sociales elle-même, membre du groupe socialiste, l'avait soutenue.
Elle prévoyait même, monsieur Mélenchon, une réforme complète des études médicales, parce qu'il faut davantage de médecins, et mieux les répartir. Mais arrêtons d'opposer public et privé, car c'est un véritable enjeu de santé publique, qui doit dépasser tous les clivages. Cela fait dix ans que l'on court après la solution : il faut enfin régler ce problème qui ne fait que s'aggraver et qui concerne aussi bien les villes – je pense au 20e arrondissement de Paris – que les compagnes.