Monsieur Benezit, vous avez fait allusion au transfert de valeur vers des centrales d'achat européennes. On dit toujours dans le business que lorsqu'on ne gagne pas d'argent, on en perd. Vous dites aussi que la DGCCRF, aujourd'hui, est peut-être un peu laxiste ou manque de moyens de contrôle. Avez-vous des informations de la part de coopératives ou d'industriels de l'agroalimentaire vous faisant part de comportements à la limite de la légalité, notamment de transferts de fonds vers des centrales d'achat en Belgique ou en Suisse ? J'aimerais avoir votre avis, car la répression des fraudes n'a aucun moyen de contrôle sur ces centrales d'achat basées dans d'autres pays que le nôtre, donc financièrement et fiscalement, elles passent complètement sous le radar.