J'ai beaucoup de respect pour mes deux collègues, mais je ne suis pas d'accord avec eux.
Non, ce n'est pas une méconnaissance des collectivités territoriales, de la fonction publique hospitalière et de celle de l'État que de demander aux agents eux-mêmes de s'impliquer dans la prise de décision et dans les indicateurs qui seront mis en place. Quand vous visitez un hôpital, les personnels vous disent qu'on ne leur demande jamais leur avis sur les indicateurs de délais, de qualité ou autres qu'on leur impose. Partout, on le dit, et vous-mêmes le reprenez très souvent. Et le jour où nous proposons que le nouveau comité social d'administration puisse demander cet avis, vous opposez le manque de moyens. À un moment, il faut savoir où se placer.
Quant à l'amélioration continue, si vous en connaissez le principe, vous savez que c'est l'essence même des groupes de travail que d'aller demander à l'usager son avis – ce qui lui convient, ce qui ne lui convient pas – , et de travailler avec lui pour construire ces indicateurs qui améliorent la vie de la terre entière.