Monsieur Acquaviva, la Corse compte deux préfets, c'est un fait. Ils représenteront l'ANCT, outil d'État au service des territoires, comme ils sont déjà les représentants de l'ANRU, de l'ANAH et d'autres institutions similaires. Cela n'empêchera pas l'Agence de travailler en parfaite collaboration avec la collectivité de Corse : si les élus n'ont pas besoin de l'ANCT, ils ne feront pas appel à elle. Il est tout de même normal qu'elle soit présidée par un représentant de l'État. Imaginez-vous un préfet coprésider une agence de la collectivité de Corse ? Cela ne vous viendrait pas à l'esprit ! Ne compliquons pas quelque chose qui est très simple. Il s'agit au fond d'une déclinaison de l'aide de l'État sur le territoire.
S'agissant de ce que vous avez dit à propos des maires, vous savez bien comment ça s'est passé, même si vous n'étiez pas présent à Cozzano : c'est la présidente de l'Association des maires de Corse-du-Sud qui a fait cette proposition, et cette structure n'a rien d'institutionnel. Il s'agit là d'organiser les relations ordinaires entre les élus locaux et le préfet, comme partout ailleurs.
Chacun est dans son rôle, même si la Corse, je le sais bien, dispose d'une collectivité à statut particulier qui est celle de la République française qui possède le plus grand nombre de compétences.