Voilà ce que vous nous proposez, avec l'article 6.
Vous avez par ailleurs, monsieur le secrétaire d'État, donné quelques précisions sur la façon dont seraient conduits les recrutements : or je sais, par expérience, qu'à l'heure actuelle un poste peut susciter jusqu'à 200 candidatures ! Si je vous suis, conviendra-t-il de procéder à 200 entretiens ? J'espère que tel ne sera pas le cas. Lorsque mes services procédaient à un recrutement, ils faisaient un premier tri pour ne convoquer aux entretiens que les candidats dont le profil correspondait au poste.
Je vous demande, monsieur le secrétaire d'État, de nous rassurer sur ce point : le cadre de recrutement que vous fixerez sera-t-il le même que celui que les collectivités respectables appliquent ? Il était en tout cas hors de question, pour nous, de recruter à la tête du client ou par népotisme, par exemple le fils d'un camarade sur ce seul critère. Nous recrutions un agent en fonction de ses compétences et après avoir procédé à un entretien. Lorsque j'étais maire, la commission de recrutement était composée, à égalité, de deux cadres et de deux élus : les élus n'étaient donc pas majoritaires – il appartenait au conseil municipal de valider le recrutement. Ces critères me semblent corrects : ils devraient pouvoir être maintenus au plan local.