Cet amendement précise que l'appréciation de la valeur professionnelle se fonde non seulement sur une évaluation individuelle, mais également sur celle du service que l'agent dirige ou au sein duquel il exerce ses fonctions.
La discussion doit prendre en considération le contexte dans lequel l'agent a cherché à atteindre les objectifs, souvent chiffrés, qui lui ont été fixés un an plus tôt. Si le service manque de personnel, si le logiciel promis n'a pas été livré, on ne peut pas lui reprocher de ne pas avoir réussi.
Bien sûr, les bons encadrants – je vais faire l'effort de ne plus parler de managers – tiennent compte de ces éléments. Mais il faudrait, à mon sens, inscrire dans la loi que l'évaluation prend en considération le cadre de travail.