C'est plutôt un amendement de repli a minima : celui proposé par la CGT révisait globalement les droits à la hausse ; celui-ci vise uniquement à éviter la généralisation aux trois versants de la disposition sur la mise à pied applicable à la fonction publique territoriale, ce qui est le minimum syndical.
L'amendement de la CGT auquel nous avions souscrit était motivé par le fait que, déjà, à l'heure actuelle, les sanctions de l'administration peuvent revêtir un caractère disproportionné ou extravagant. Je parle par exemple des enseignants ou des directeurs d'école qui s'opposent à la loi Blanquer, et qui se voient appliquer des sanctions assez étranges et disproportionnées ; pour qu'ils se défendent, ce n'est pas une mince affaire, le résultat est tout sauf acquis. Alors, bien sûr, vous allez leur dire qu'ils ont droit à la communication de leur dossier. Bravo ! Avec ça, on n'est pas sorti de l'auberge, si j'ose dire !
Vraiment, je crois que vous continuez là votre dérive autoritaire générale. Votre conception de la gestion des personnels dans l'administration n'a rien à voir avec ce qui pourrait s'apparenter à du management collaboratif horizontal.