L'effort en faveur des crédits de l'AFITF est insuffisant et ne permettra pas de rompre avec le sous-investissement chronique de l'État dans les infrastructures routières. Il est primordial d'augmenter le montant des crédits affectés aux contrats de plan État-région (CPER) pour la route. En Auvergne-Rhône-Alpes, le chantier du contournement du Teil, sur la route nationale 102, est enfin lancé. Les travaux d'un montant de 67 millions d'euros ne sont financés qu'à 60 % par l'État ; la région et le département les financent respectivement à hauteur de 16 et de 11 millions d'euros. Je ne suis pas le seul à penser que l'État doit assumer des compétences sur la seule route nationale d'un département peuplé de 330 000 habitants qui ne compte ni autoroute ni liaison ferroviaire voyageurs. Ainsi, les collectivités locales pourraient investir pour les routes départementales, comme la route départementale 104, ou aider davantage les communes qui ont peu de moyens pour combler les trous de la voirie communale. C'est tout le sens de cet amendement.