Monsieur Chassaigne, dans votre énumération des éléments de langage, vous en avez peut-être oublié un : la confiance. Les CTS et leurs compétiteurs travaillent ensemble souvent depuis de longues années. Ils se connaissent depuis leur première navigation, leur premier entraînement. La relation entre le sportif et le CTS est très importante.
C'est la raison pour laquelle cet article doit être revu. La confiance est un élément très important. Les CTS sont prêts à accepter cette réforme, mais elle doit se faire progressivement. Ils ne doivent pas être mis devant le fait accompli. Ils demandaient non pas un détachement d'office mais un détachement à la demande à partir de 2025.
Les CTS sont prêts à comprendre qu'il ne faudra rendre des comptes qu'à un seul intervenant, l'État, la région ou leur fédération. Mais la réforme doit se faire dans le temps : nous sommes à un an d'une olympiade, et à cinq ans de celle qui aura lieu en France ! Il faut maintenir ce corps.
La Fédération française de voile compte 65 CTS. La semaine dernière encore, nos représentants ont gagné deux médailles aux championnats d'Europe. Les CTS ont tous fait la preuve de leur implication dans leur travail et de la nécessité de les conserver.