Le projet du président Ferrand, avec ce texte, était de transposer dans notre Règlement la loi « Sapin II » et la loi pour la confiance dans la vie politique, sans refaire le débat qui a conduit au vote de ces lois, et en prenant appui sur le rapport de la déontologue. Ce rapport, qui a paru à la fin de l'année dernière, contenait un certain nombre de préconisations, qui ont été incluses dans la proposition de résolution. Sur cette proposition, la déontologue a de nouveau formulé un avis et fait de nouvelles préconisations, qui ont suscité des débats, auxquels j'ai pris part en tant que président de la délégation chargée des représentants d'intérêts et des groupes d'études.
Sur la question des dons, des avantages et des voyages il faut définir le bon niveau de norme. Par exemple, il serait absurde d'inscrire dans le Règlement que la valeur des cadeaux ne peut pas excéder 150 euros. Il est difficile de fixer des règles. On a aujourd'hui une obligation déclarative, mais peut-être ira-t-on un jour jusqu'à l'interdiction ? Si tel est le cas, il faudra déposer une nouvelle proposition de résolution.
Le président Ferrand et moi-même avons fait le choix de suivre la recommandation de la déontologue, notamment au sujet de la publicité des déclarations. Chacun sait qu'il s'agit d'un sujet sensible. Fallait-il aller au bout de la transparence et rendre publiques ces informations ? Le président l'a proposé et je l'ai traduit dans un amendement, dont l'adoption permettrait de consolider notre texte.