Nous avons effectivement effectué un travail collectif très important sur ce sujet et je suis heureux qu'il aboutisse aujourd'hui. Je tiens à saluer le collectif « Chair collaboratrice », qui a révélé l'ampleur des violences sexistes et sexuelles à l'Assemblée nationale. Elle a lancé une enquête, à laquelle 125 femmes ont répondu : une collaboratrice sur deux affirme avoir été victime de blagues sexistes, une sur trois d'injures sexistes ou d'attitudes insistantes et gênantes, et une sur cinq d'une agression sexuelle. Il faut que nous apportions une réponse politique forte, car ce type de comportement ne peut plus être toléré à l'Assemblée nationale.
Tel est l'objet de mes amendements CL10 et CL66, ainsi que de l'amendement CL47. Ils sont le fruit d'un travail mené par des parlementaires des huit groupes politiques et de députés non-inscrits. Je les retire bien volontiers, au profit de l'amendement du rapporteur, en félicitant tous ceux qui y ont travaillé.