Nous devrions monter un club de lecture parlementaire sur ce sujet ! La question n'est pas de mettre en cause les individus et leur probité, mais bien de contrôler l'autre pouvoir.
Assumons la nature du système, l'équilibre des pouvoirs ! Si nous estimons que tout le monde fait bien ce qu'il a à faire, alors nous n'avons rien à faire ici, et certainement pas à exercer notre mission de contrôle de l'action du Gouvernement.
S'il n'y a pas une application mécanique des textes, c'est que l'esprit compte, tout autant que la lettre. Selon l'appréciation d'une personne, un amendement sera considéré recevable, un autre sera jugé hors des lignes. C'est naturel, il faut l'assumer ! Équilibrer cette décision grâce à la participation d'un tiers participe à l'amélioration du débat politique – au sens où il donne lieu à un échange de points de vue. Ce n'est pas quelque chose de mal, dont il faudrait s'excuser.