Il y va de l'essence même du débat parlementaire. Je l'ai dit, monsieur le rapporteur, nous trouverons la réplique, car il est dans la nature humaine de répondre, et nous le ferons avant l'examen de la révision constitutionnelle. Ce texte se trouve pris en sandwich entre deux réformes constitutionnelles – une avortée, une annoncée. Eh bien, nous trouverons la solution, avant. Ce que vous faites n'est pas sain.
La responsabilité des députés, c'est de s'exprimer. Pardonnez-moi de le dire ainsi, mais je suis député béarnais, avant d'être député socialiste. Je ne dois ma légitimité, mon élection, qu'à mes électeurs ; c'est à eux que je dois rendre compte de mes positions, pas à un président de groupe. Vous instituez une tutelle assez inacceptable sur les membres de l'Assemblée.
Nous l'avons dit plus tôt dans la journée, il peut y avoir des différences entre les députés ; vous devez admettre que, dans un même groupe, ces différences coexistent. Nous trouverons les solutions pour contourner une procédure qui relève d'une vision assez moyenâgeuse de la vie publique.