J'abonde dans le sens de mon collègue Bazin. Ce n'est pourtant pas nous qui avons théorisé l'idée que nos raisonnements étaient trop complexes et subtils pour être compris…
Monsieur le rapporteur, vous nous avez dit que nous avions la chance d'examiner une réforme dont nous nous sommes autosaisis, et non d'une initiative gouvernementale. Or, quand je regarde l'agenda de notre Assemblée et que j'y vois la réforme constitutionnelle annoncée pour la session extraordinaire d'automne, je me prends à douter, et plus encore quand je lis, ici et là, que certains voudraient précipiter la chose et commencer dès cet été. Je commence même à penser que la précipitation observée dans la réforme du Règlement n'est pas uniquement le fait du législateur…
Enfin, l'explication que vous donnez de la façon dont vous avez construit ce que vous appelez un consensus me hérisse le poil. Si vous pensez que, parce que vous avez satisfait à telle ou telle demande des socialistes sur le temps législatif programmé ou des communistes – pas forcément de leur président, d'ailleurs – sur la taille des groupes, l'ensemble sera accepté par tout le monde, vous vous trompez, car vous ne voulez tout simplement pas voir que la réforme est en réalité inacceptable.