L'un des principaux objectifs de la LOM est de donner aux mobilités actives – la marche et le vélo – la place qui leur revient dans les transports du quotidien. C'est pourquoi le projet de loi donne aux autorités organisatrices la compétence pour intervenir sur ces mobilités actives.
Conditionner l'action de ces autorités organisatrices à la carence de l'offre privée revient de fait à les priver d'un levier d'action important, ce qui ne me semble pas justifié dans la mesure où la loi prévoit qu'elles organisent ou contribuent au développement de ces mobilités. Je vous propose le retrait de cet amendement, dont l'effet pourrait se révéler contre-productif.