Je souhaite compléter les propos de mon collègue M. Martial Saddier. Notre amendement – c'est tout son intérêt – n'écarte pas l'entreprise de transport, au contraire. Il permet à des bénévoles de conduire ces véhicules, tout en s'appuyant sur l'expertise et le conseil technique d'une entreprise de transport.
Vous parlez de marchés publics et d'appels d'offres, mais le dispositif n'écarte pas l'entreprise de transports qui fonctionne sur le territoire. Simplement, dans certains territoires très diffus, ni le transport en commun, ni le transport à la demande ne sont des réponses pertinentes. Il faut passer au niveau inférieur : un transport encore plus souple et moins onéreux pour la collectivité. Leur permettre de travailler avec une association, c'est aussi faire de l'insertion professionnelle et sociale. Il ne faudrait donc pas reporter l'expérimentation pour des prétextes juridiques.