J'aurai soixante ans à la fin de cette année ; je suis mère de deux garçons et je suis donc assistante familiale, employée par le département de la Charente, où la FNAF a été créée en 1999 et dans laquelle nous sommes très impliqués ; j'y adhère moi-même depuis 2001. J'ai trois agréments, je vous l'ai dit ; j'accueille à titre permanent une jeune majeure de dix-huit ans et deux garçons de treize et dix ans, et j'assure le relais en binôme d'un garçon de sept ans porteur de troubles autistiques. Je suis toute prête à vous parler de notre belle profession de travailleur social et particulièrement d'assistante familiale, qui n'est pas une simple profession mais un acte d'amour, dans lequel un attachement sain et porteur permettra à un enfant d'entrer en résilience. Parce que le grand défi d'une société est de protéger et d'offrir le meilleur aux enfants les plus malmenés, l'assistante familiale doit bénéficier de garanties statutaires propres à lui offrir une base de sécurité optimale pour accomplir sa mission et d'une reconnaissance financière et fonctionnelle pour lui permettre d'être bienveillante avec les enfants qui lui sont confiés.