Ce n'est pas général ; cela dépend de l'interlocuteur. L'éducatrice de placement avec laquelle je travaille nous dit tout ce dont elle a connaissance mais des choses se révèleront forcément au fil du placement. Cette éducatrice, en tout cas, me dit tout ce qu'elle sait, et j'ai besoin de savoir. J'entends qu'ailleurs les enfants ne sont pas suivis pendant deux ans après leur placement ; ce n'est pas tout à fait la même chose en Vendée. Mais il arrive aussi que des collègues n'aient pas envie de savoir : ça leur fait peur, ou elles préfèrent accueillir le jeune sans a priori, ce qui peut s'entendre aussi. Mais, comme le disait Mme Benoît, pour certains actes de la vie courante, on a besoin d'un minimum d'informations pour être le plus accueillant possible en essayant au moins de ne pas commettre d'erreur vis-à-vis d'un enfant et ne pas être violent envers lui sans l'avoir voulu mais parce que l'on n'a pas connaissance de son passif.