Je rejoins ce que viennent de dire mes deux collègues au sujet de la démocratie, car ce n'est pas pour rien qu'un des trois postes de questeurs revient à l'opposition. C'est aussi une façon d'être transparent dans notre mode de fonctionnement. Si l'on a confiance dans l'opposition et dans sa capacité d'être plus critique et plus vigilante qu'on ne l'attend des députés de la majorité, il faut mettre en avant les droits de l'opposition et s'assurer que les élus qui exercent ces droits sont effectivement des élus d'opposition.
Ensuite, monsieur le rapporteur, vous considérez que notre discussion n'est alimentée que par un problème conjoncturel. C'est en partie vrai, du fait des bouleversements politiques de 2017. Mais les propositions de modification que vous avancez tendent à rendre structurelles ces questions car, à partir du moment où on donnera plus de place aux groupes, il faudra mieux les définir. Sur la question du nombre de leurs membres, nous avions formulé une proposition. Quant à leur qualification comme groupe d'opposition, c'est aussi une question centrale de la réforme du Règlement.