Vous avez raison d'en appeler à la sérénité de tous ; c'est en effet ce dont les jeunes ont besoin en ce moment pour préparer leur baccalauréat. Il me paraît essentiel de rappeler que, grâce à Parcoursup, 72 % des lycéens ont déjà reçu une proposition, et sont ainsi fixés sur leur prochaine rentrée universitaire. Parcoursup, c'est aussi, je le rappelle, plus de mobilité sociale et géographique ; c'est 21 % de boursiers supplémentaires dans l'enseignement supérieur, et une mobilité géographique accrue de 10 %.
Alors oui, madame la députée, il est important de poursuivre l'accompagnement de l'ensemble des 900 000 candidats qui utilisent actuellement cette plateforme, de façon à leur garantir les meilleurs choix et le meilleur avenir possible dans l'enseignement supérieur. Ceux qui aujourd'hui parlent de bug de la plateforme – qui a au contraire permis de repérer ces erreurs et donc de continuer la procédure – sont ceux qui étaient contre la création de Parcoursup, contre l'humanisation de l'accès à l'enseignement supérieur, et – mais je ne peux pas le croire – pour le tirage au sort.