Cette mesure nous semble positive. Par conséquent, nous soutiendrons l'amendement du Gouvernement.
Cependant, en refusant de développer des arguments pour justifier les avis défavorables sur nos deux amendements portant sur les congés parentaux et les congés de maternité, vous faites preuve d'un sectarisme de très mauvais aloi et très malvenu, d'autant que la rapporteure avait, lors des travaux en commission, reconnu le bien-fondé de notre question. Nous avions donc rédigé un amendement de repli pour rentrer « dans les clous ».
Peut-être considérez-vous que seuls les amendements du Gouvernement, de la rapporteure et du groupe La République en marche sont susceptibles d'aller dans le sens de l'égalité entre femmes et hommes, ce qui vous permet, sans craindre l'instrumentalisation, de vous prévaloir des avancées en la matière. Sans doute est-ce là la raison pour laquelle vous balayez d'un revers de la main et sans le moindre argument des propositions faites dans un esprit constructif. C'est très regrettable.
N'étant absolument pas sectaires comme vous et considérant que les mesures qui favorisent l'égalité méritent l'appui de tous, nous voterons l'amendement du Gouvernement. Mais je déplore, non pas tellement pour nous ni pour le travail parlementaire, mais pour les fonctionnaires, que vous soyez à ce point calculateurs et sectaires et que vous refusiez nos amendements.