Les vingt-six CPI évoqués par M. Baichère dans son exposé sommaire font déjà l'objet, s'agissant des modalités d'admission et des priorités en matière de recrutement et de diversification, comme sur la nature des enseignements, d'une circulaire nationale qui assure une coordination sur le fond.
Les calendriers d'admission dans les CPI sont différents, parce que, même si les CPI ont vocation à préparer l'accès à l'intégralité des écoles de service public de l'État, en réalité, certaines CPI répondent à une forme de spécialisation et préparent plus à tel ou tel type de concours en fonction des enseignements qui y sont dispensés.
C'est la raison pour laquelle nous ne sommes pas capables aujourd'hui de produire un calendrier unique d'admission en CPI. En revanche, nous pouvons prendre l'engagement, sous l'égide de la direction générale de l'administration et de la fonction publique, de publier un calendrier non pas unique, mais commun, de manière à ce que l'information sur l'ensemble des modalités d'admission dans l'ensemble des CPI soit partagée et regroupée.
J'ajoute que rendre diplômantes les CPI est pour moi une priorité. J'ai dit à plusieurs reprises en commission, et encore cet après-midi, que ma préférence allait à des CPI adossées à des IPAG – instituts de préparation à l'administration générale – , parce que, lorsqu'on sort des CPI, il y a alors de grandes chances que la formation soit sanctionnée par un diplôme ou un titre de qualification professionnelle. Cela permet de sécuriser l'investissement en temps et en argent consenti par les élèves des CPI, dans l'hypothèse où ils ne réussiraient pas le concours qu'ils préparent.
Nous travaillons sur ce point. Aujourd'hui, un grand nombre de CPI sont intégrées aux écoles de service public : il n'est donc pas évident de les adosser à des IPAG. Toutefois, dans l'hypothèse du développement des CPI, c'est une des pistes que nous poursuivons. Je vous demande donc de bien vouloir retirer votre amendement.