L'esprit de cet amendement est le même. Depuis quelque temps, une volonté de transparence s'est emparée de la France, qui n'a pas été facile à accepter, y compris dans cette assemblée, par des personnes qui s'exposent publiquement.
Aujourd'hui, le système fonctionne, assurant une meilleure communication entre les élus que nous sommes et nos concitoyens, notamment sur nos rémunérations, mais il subsiste des zones d'opacité. Chaque jour, on découvre l'existence d'une nouvelle autorité administrative et la nomination à divers postes est à la discrétion du Gouvernement ou de la Présidence de la République.
Il est temps que les personnes qui exercent ces responsabilités pour le compte de l'État soient soumises à une forme de transparence. Il ne s'agit pas de dénoncer des situations qui apparaîtront vraisemblablement normales pour la plupart d'entre elles, mais de mettre fin au doute quant à l'utilité de ces agences.
Pour rétablir la confiance envers ces administrations, dont certaines sont importantes pour le fonctionnement de notre pays, il est temps de faire toute la transparence sur la rémunération de leurs dirigeants. Il me semble tout à fait logique que ces hauts collaborateurs de l'administration, dont le pouvoir est souvent bien plus important que celui d'un parlementaire, fassent preuve de la même transparence que les élus que nous sommes, afin de rétablir la confiance de nos concitoyens envers le système étatique.