Je n'avais pas nécessairement prévu d'intervenir, mais tout de même !
Monsieur Lachaud, je me demande depuis une demi-heure ce que vous cherchez à démontrer. Vous nous avez dit que vous souhaitiez – et c'est un point de vue partagé sur tous les bancs – que la représentation nationale puisse mieux se saisir de ce type d'accords. Alors que vous avez le texte sous les yeux et êtes en mesure de vous prononcer à son sujet, vous défendez une motion de rejet préalable. Au fond, vous souhaitez priver la représentation nationale de son expression ! Vous refusez, par ailleurs, de vous saisir d'un accord qui permettra de renforcer la coopération et, par là même, d'avancer sur la voie de la souveraineté. Là encore, je comprends mal votre logique. Vous prétendez aussi défendre les emplois, en l'occurrence dans le secteur industriel, et l'avenir industriel de notre pays, mais vous refusez d'examiner cet accord. Vous irez l'expliquer, monsieur Lachaud, aux salariés, aux gens qui sont fiers de ce programme, qui nous permettra de nouer une coopération avec l'État belge. Vous l'expliquerez aux salariés de Fourchambault, de Cholet, de Limoges, de Roanne, qui ont participé au succès du programme. Au fond, au-delà de l'exercice électoral auquel vous vous êtes livré devant nous pendant vingt-huit minutes – sur un temps de parole maximal de trente minutes – , je me demande si vous vous êtes seulement penchés sur le texte qui vous est soumis.