Avant toute chose, je voudrais dire qu'on peut siéger dans l'opposition et dire que les choses vont bien ! Quand des contrats positifs et bien rédigés sont conclus, il y a tout lieu de s'en féliciter, en particulier lorsqu'il s'agit de vendre 500 engins blindés à nos voisins et amis belges, qui font confiance à notre industrie. Voici ma première question : nous avons eu des débats acharnés en ces lieux, quelques semaines auparavant, sur les exportations d'armes. Vendre à la Belgique ne pose pas de problème mais avons-nous prévu des clauses sur les reventes de ces équipements ? Ensuite, ce contrat est très positif mais je pense qu'il ne faut pas s'en enorgueillir outre mesure. Qu'on se souvienne du contrat sur les avions Rafale, finalement remplacés par des F-35 américains ! D'autres achats ont été faits par les Belges auprès de nos amis néerlandais. J'ai surtout le sentiment que nos amis belges partagent leur marché entre plusieurs partenaires et ne nous ont pas choisis comme partenaire prioritaire, hormis le présent contrat. J'aimerais donc demander à notre rapporteur si ce contrat ouvre vraiment des perspectives de coopération future et s'il est possible de mesurer auprès de quels partenaires la Belgique s'équipe majoritairement. Ensuite, dès lors que l'armée française achète les mêmes équipements, je voudrais savoir si les prix sont comparables : en d'autres termes, disposons-nous d'une base de comparaison entre le prix d'achat de l'armée française et le prix d'achat de l'armée belge ? Dernier point : je remarque que nous avons en France un deuxième constructeur d'engins – SOFRAME – et que nous oublions trop souvent de parler de ce constructeur français de grande qualité.