Intervention de Bruno Studer

Réunion du mardi 2 octobre 2018 à 16h40
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

Mes chers collègues, permettez-moi de vous renouveler mes remerciements à la suite de ma réélection, hier, en tant que président, et de souhaiter la bienvenue à M. Bertrand Bouyx et M. Michel Zumkeller qui rejoignent notre commission.

Je suis heureux d'accueillir en votre nom M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale, pour échanger avec lui sur la deuxième rentrée scolaire de ce quinquennat.

Pour ma part, monsieur le ministre, je vous poserai deux questions et vous ferai part du retour d'une expérience profondément marquante.

Ma première question concerne la carte scolaire. Un certain nombre de communes souhaitent être rassurées sur la pérennité du dédoublement des classes de CP et CE1 en réseaux d'éducation prioritaire renforcés (REP+) et en réseaux d'éducation prioritaire (REP).

Ma seconde question a trait à la scolarisation, ou du moins l'instruction obligatoire dès l'âge de trois ans. En Alsace, certaines collectivités se demandent comment concilier les jardins d'enfants, héritage de notre riche passé, et l'ambition que vous porterez l'année prochaine à travers un projet de loi que vous avez déjà annoncé.

Avec M. Juanico, député du groupe Socialistes et apparentés, nous nous sommes rendus il y a quinze jours à Mayotte et à la Réunion pour la rentrée scolaire. Si la situation de la Réunion nous a semblé globalement satisfaisante, celle de Mayotte, confrontée à une crise migratoire et sociale majeure, nous a paru extrêmement tendue et complexe à gérer pour les collectivités territoriales malgré un soutien incontestable de l'État. Je sais, monsieur le ministre, que vous vous êtes également rendu à Mayotte lors de cette rentrée, et j'aimerais que vous nous fassiez part de vos orientations et priorités pour ce département où 50 % de la population a moins de quinze ans.

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