Monsieur le ministre, à l'occasion de votre première vraie rentrée, vous avez montré une réelle ambition en annonçant des réformes qui vont sans doute secouer la grande maison Éducation nationale. Vous avez évoqué une modernisation des ressources humaines, une nouvelle politique de management et même des obligations de résultat. Vous rêvez d'un système tout en souplesse s'accompagnant d'évaluations tous azimuts – évaluation des élèves, des enseignants et des établissements. Pour avoir participé aux travaux du Conseil national d'évaluation du système scolaire (CNESCO), je peux affirmer que l'évaluation a souvent balbutié, ce que confirment malheureusement les tests internationaux. Quels indicateurs allez-vous instaurer au-delà des contrats d'objectifs, des primes à la mutation et autres bonifications financières pour les enseignants de l'éducation prioritaire ?
Lors de cette rentrée, vous avez parlé d'accorder plus d'autonomie aux chefs d'établissement, ce à quoi le groupe Les Républicains est favorable, mais les directeurs d'école n'ont toujours pas de statut. La mission flash de Cécile Rilhac et Valérie Bazin-Malgras a d'ailleurs pointé cette difficulté. Quelles évolutions envisagez-vous à ce sujet ?
Enfin, pourriez-vous revenir sur la valorisation de l'enseignement professionnel ?